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me too
J'ai bien compris le message : il est planté là, il attend. Il attend son dû. D'ailleurs je le savais au départ. Le jour où j'ai accepté ce dîner.
La dernière cigarette de la condamnée, ça et ce cinq ou sixième verre de vin. Il faut bien ça. Les prostrituées ont recours aux drogues, moi c'est un cran en dessous tout de même, juste besoin d'être un peu pompette pour être plus légère, avoir l'air d'apprécier notamment. Mais comment apprécier ? Ce type de dégoûte. Il est laid, il est vieux, il pourrait être mon père !
Il attend et je gagne du temps, encore cinq minutes. Il n'est pas idiot, il sait bien que je n'en ai pas envie, que je me force, mais il s'en fiche. Il sait aussi que je veux ce rôle et que je n'ai pas le choix.
Pour le sentiment il a sûrement une femme de son âge à la maison, des enfants. Moi je suis la gratification de son travail. Les candidates se bousculent et bien peu doivent refuser. Refuser c'est mettre un terme à sa carrière.
J'espère qu'il ne va pas me faire mal, il a la réputation d'être brutal. Jusqu'à présent il était tout miel. Bien sûr on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre !
Bon je sens qu'il s'impatiente, allez, courage... un mauvais moment à passer...
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Commentaires
2deliaMardi 23 Juin 2020 à 14:283julieJeudi 25 Juin 2020 à 09:38Et oui, dans le cinéma, faut coucher, une prérogative qu'ont les metteurs en scène. Ils en ont de la chance, ils ne se payent que des femmes jolies.. Après tout, c'et la règle du jeu (ouille, ouille).
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Dimanche 28 Juin 2020 à 20:56
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C'est révoltant de constater que beaucoup de femmes doivent se livrer à une quasi prostitution pour garder leur emploi ! La "promotion-canapé" a encore de beaux jours devant elle...
disons qu'il y a un progrès notable en ce moment avec les dénonciations.